DÉFINITION – « Le pourboire est une somme d’argent remise, à titre de gratification, de récompense, par le client à un travailleur salarié. »
Le Dictionnaire.
Sommaire :
- Une histoire de pourboire vieille de 300 ans.
- L’évolution au fil des années.
- Ce qui se fait aujourd’hui.
- Et dans le monde ?
Pour commencer : les origines du pourboire
Peu connue, l’histoire (légende ?) du pourboire est vieille de plus de 300 ans.
Aux alentours des années 1750, un patron de restaurant anglais connaissait des soucis d’efficacité et de rapidité avec ses employés. Ils étaient lents à servir les clients pendant le service. Pire encore, ils entamaient les réserves du bar dès que sonnait la fin du travail.
Pour résoudre ce problème il a mis un bocal sur le comptoir avec écrit dessus : « To Insure Promptness », qui signifie : « Pour assurer la rapidité ». Ainsi, pour pouvoir boire à la fin du service, les employés devaient être efficaces pendant durant la journée et récolter un maximum de « tips » (pourboire en anglais).
Les serveurs motivés ont assuré le service en journée. Les clients satisfaits et amusés à la vue de cette nouvelle pratique laissaient des pourboire dans le pot. En plus, ses employés pouvaient trinquer l’esprit tranquille à la fin du service. Pari réussi donc ! Un vrai cercle vertueux !
L’évolution du pourboire
Aujourd’hui les serveurs ne boivent plus à la fin du service (chut..) et le pourboire s’est ouvert à d’autres métiers.
Plus tard, la tradition a perduré. En France, pour remercier un professionnel de son service, on offrait une pièce : « Pour boire à ma santé. » Ainsi, plusieurs serveurs, cafetiers, portier et employé d’hôtels se sont vu offrir plusieurs tournées par des clients satisfaits.
En Europe, le mouvement s’est aussi répandu. Outre-Rhin, on donne « l’argent pour boire » (Trinkgeld en allemand) et seulement en mains propres !
Les espagnols ont le sens du partage ! Ils ont pour tradition de boire la moitié d’un verre en trinquant à la santé de quelqu’un avant de le lui donner pour boire le reste. Cette tradition se nomme : »Propina« , c’est aussi de cette manière que l’on appelle les pourboires en Espagne.
Aujourd’hui, l’ère est moderne mais l’habitude est restée. Tout le monde a laissé au moins une fois un pourboire à un serveur, un taxi. Et ce cher livreur qui vient de monter les 4 étages à toute vitesse en nous tendant notre sac encore bien chaud ?
Ce qui se fait aujourd’hui
Ne prenez pas pour prétexte de boire dans le verre de vos amis et leur dire que ça s’appelle la « Propina » en Espagne !
Désormais, même au théâtre pour être placé. À son coiffeur qui vous a fait la même coupe que votre influençeur préférée, on laisse un pourboire. Mais malheureusement, le pourboire étant d’ordinaire en espèces, l’augmentation des paiement par carte bancaire a fait diminuer le nombre de pourboires tout secteurs confondus.
Plusieurs solutions ont vu le jour pour trouver une solution au problème : le pourboire par carte bancaire, le pourboire par QR code et d’autres. Autant de solutions innovante mais qui sont contraignante soit pour le restaurateur, les clients ou les professionnels.
La meilleure alternative à ce jour offrant un service optimisé est le pourboire en ligne sur application mobile. C’est une solution véritablement efficace pour redorer le blason du pourboire et ne pas le laisser tomber dans la désuétude. Chez nos voisins américains, le pourboire tient une place sacré. Il ne faut pas le perdre en France.
Téléchargez notre application mobile et commencez simplement à recevoir ou laisser un pourboire en ligne. Géo-localisez vous et trouvez tout les professionnels inscrits travaillant autour de vous. Choisissez le vôtre et laissez lui un un pourboire, mais aussi un « pouce levé » ou un simplement un « coeur » .
Le pourboire partout dans le monde
Ce qui se fait en France.
Si finalement, vous avez été content de votre professionnel, vous pouvez laisser un pourboire en espèce ou en ligne avec LePourBoire pour manifester votre satisfaction. Le montant est généralement de 5 à 10% de pour une addition. Entre 1 à 5 euros pour les autres services. Cependant, évitez de laisser des « pièces rouges » au risque que l’on vous demande gentiment de ramasser la petite monnaie que vous avez oublier..
Et en Europe ?
Le pourboire (mancia) en Italie et ne sont donnés que pour une prestation de qualité supérieure. Il restent assez rares.
Aux Pays-Bas, on ne donne un pourboire que si le client reçoit un bon ou excellent service : de 5 à 15 %, avec des pics de 10 % et 20 % si le professionnel était vraiment bon.
Chez nos voisins Suisse, il est fréquent que les clients arrondissent à l’euro supérieur pour laisser un pourboire au serveur, surtout au restaurant.
Avec les croates, le pourboire est assez fréquent. Il est de 10 % au minimum au restaurants. Lorsqu’un client ne donne pas de pourboire, c’est interprétée comme un manque d’efficacité dans le service ou la nourriture. Dans les clubs et les cafés, On arrondira l’addition dans un bar ou un café. Toujours en espèces, même lors d’un paiement par carte bancaire sinon le serveur n’en recevra pas. Même chose pour les coiffeurs et les taxis.
Dans le reste du monde ?
Aux USA, le service n’est pas compris dans l’addition : il est extrêmement mal vu de ne pas rajouter un pourboire d’au moins 10% sur l’addition finale.
Nos amis japonais le considère comme une offense ! Ne laissez pas quelques pièces car ils estiment leur salaires comme suffisamment conséquent.
Pour la Russie, le « chayeviye » est attendu dans tout les endroits haut de gamme, d’un minimum de 10% et en espèces. Attention à ne pas donner un pourboire à un Russe âgé, il pourrait le considérer comme grossier.
En conclusion, le Guide du Routard propose un ouvrage détaillé sur le sujet.
Donc, vous avez toutes les cartes en mains pour ne plus faire d’erreur !